Mais si ! les Flamands pensent toujours à Léon Degrelle !

                     2. « Humo, hebdomadaire indépendant » flamand

Le second article évoquant Léon Degrelle n’est pas à proprement parler consacré au dernier Commandeur de la Légion Wallonie. Il s’agit de l’interview –aux remarquables propos de bon sens !– d’un ancien Volontaire flamand au Front de l’Est, Jan Fossey, publiée le 15 novembre 2016 par Humo, un magazine populaire pour ses programmes de télévision.

Âgé aujourd’hui de 91 ans, cet homme au courage tranquille n’a pas voulu laisser sans réponse une réflexion de l’historien Bruno De Wever (frère du bourgmestre d’Anvers, Bart De Wever, par ailleurs président du parti nationaliste flamand N-VA, membre de l’actuelle coalition gouvernementale belge).

 

« Les combattants de Syrie sont des assassins, nous étions des soldats »

« Il y a quelques semaines, dans Humo, l’historien Bruno De Wever comparait les combattants de Syrie aux volontaires du Front de l’Est. “Des gamins”, c’est ainsi qu’il appelle les djihadistes de l’Etat Islamique. “Et en barbarie, ils n’arrivent même pas à la cheville des gens du Front de l’Est”. Jan Fossey, un des derniers Anciens du Front de l’Est encore vivants, n’a vraiment pas apprécié. “J’ai moi-même horreur de la violence physique” ».

C’est ainsi que commence l’article où Jan Fossey explique qu’originaire d’une famille nationaliste flamande persécutée après la Première guerre mondiale pour ses activités pacifistes, il découvrit le national-socialisme à travers les mouvements de jeunesse et leurs multiples activités, notamment à l’occasion de Wehrertüchtigungslager (camps d’entraînement à la défense) rassemblant les jeunesses de Wallonie, des Pays-Bas et d’Allemagne. Après la défaite de Stalingrad, ses convictions nationales-socialistes le rappelèrent à son devoir de s’engager aux côtés des Allemands pour contenir la marée bolcheviste : « Ma mère qui était pacifiste le regrettait, mais elle m’a dit : “Si tu estimes que c’est ton devoir, alors tu dois le faire.” » Parvenu dans un premier temps à la SS-Vorschule de Schoten (château de l’Horst dans la banlieue d’Anvers), il fut dirigé vers l’important SS-Ausbildungslager de Cernay, en Alsace (Sennheim, en allemand) pour y suivre une formation militaire complète. Puis, ce sont les premières affectations, les combats sur l’Oder, les blessures, l’hospitalisation au Lazaret de Friedland, la capture par les Américains, la condamnation à cinq ans de prison, dont il fera 39 mois au centre d’internement de Hemiksem, près d’Anvers…

Une nouvelle vie pouvait commencer, marquée par la solidarité entre Anciens du Front, nationalistes flamands et camarades d’idéal : travail administratif dans une entreprise de tissus de meubles, traducteur à l’agence United Press, dessinateur chez un architecte, ouvrier dans une entreprise de construction… Et le mariage avec Jeanne, la sœur d’un camarade SS, les enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants (1).

Mais revenons aux déclarations de l’historien Bruno De Wever : « ‘Son père aurait dû l’entendre : lui aussi était un “noir”. Je vais vous dire ce que je pense : si Bruno De Wever était resté de notre côté, il n’aurait jamais pu faire la carrière académique qu’il a faite. Mais est-ce une raison pour nous cracher dessus ? »

« Ces combattants syriens sont nés assassins. Ce ne sont pas des soldats. Des soldats tuent pour survivre, ce qui est tout autre chose. Ils ne tuent pas des gens sans défense. Je peux vous raconter l’histoire de cet officier soviétique gravement blessé, hurlant de mal dans le no-man ’s-land. Les Russes l’avaient laissé pour mort derrière eux, mais des membres de la SS-Wiking l’ont emmené et conduit dans un hôpital allemand. Nous n’étions pas des assassins. »

Le jeune SS flamand croisa également la route des SS wallons de Léon Degrelle, après avoir quitté parmi les tout derniers Stargard anéantie par l’avance russe en Poméranie : « Après bien des pérégrinations, j’ai atterri à la Légion Wallonie de Léon Degrelle. C’est là que j’ai pu manger mon premier délicieux repas chaud depuis longtemps. Ça a tout de suite bien marché avec les Wallons. Ils portaient un écusson belge sur leur uniforme, nous le lion flamand, mais au combat, nous étions tous Belges. C’est avec la Légion Wallonie que j’ai franchi l’Oder. Après la guerre aussi, en prison, l’entente avec les Wallons a été formidable. Vous connaissez cette chanson belge [d’Antoine Clesse, aux vers de mirliton] : Flamand, Wallon, ce ne sont là que des prénoms. Belge est notre nom de famille ! Nous l’avions transformée en Flamand, Wallon, ce ne sont là que des prénoms. Incivique est notre nom de famille ! En taule, nous, les inciviques, nous nous comprenions fort bien… »

Voilà donc les souvenirs de deux personnes de la même génération.

L’une, par souci de respectabilité politiquement correcte, a préféré travestir ses souvenirs d’enfance où il accompagnait son père aux meetings de Léon Degrelle ; l’autre, qui a chèrement payé son engagement au service d’une société de justice et de prospérité, est restée inébranlablement fidèle à son idéal. à celle-là seule va notre admiration et notre reconnaissance car elle se montre seule digne de la fière devise qui est la nôtre :

 

Mon Honneur s’appelle Fidélité !

 

 

(1) Il n’était pas normal que l’hebdomadaire de la bien-pensance flamande laisse une telle interview sans autre commentaire. Dans sa livraison de la semaine suivante (22 novembre 2016 : cinq pages !), Humo est donc tout heureux de se faire l’écho des réactions (sollicitées ?) unanimement négatives de trois des enfants de Jan Fossey. Sous le titre Hitler reste son meilleur ami, il s’agit d’un déballage de linge sale sur la place publique où les trois rejetons (63, 60 et 52 ans) règlent leurs comptes en prenant soin de dénoncer « l’idéologie nazie [que leur père considère comme] la seule bonne vision du monde ». Nous ne dirons rien de plus sur ce véritable parricide médiatique tant cette trahison a dû être pénible au fidèle Oostfronter. Que peut-on encore faire, face à tant d’aveuglement volontaire, permettant aux enfants de se ménager une place de victimes en décrétant, sans véritable examen, que ne sont que mensonges les vérités documentées et vécues par leur propre père ?